Mais pourquoi donc seules les vieilles filles portent un nom de jeune fille ?
Le thème de ce post m’est venu lorsque j’étais assesseur d’un bureau de vote aux dernières élections, lisant la surprise, parfois ponctué d’un sourire ou d’un rictus selon le genre du mari, sur le regard de ces femmes qu’on appelait par leur nom, leur seul nom, celui avec lequel elles sont venues au monde : leur nom de naissance.
Forcément,
Une fois mariée, Mademoiselle prend le nom de son époux comme on chope un tic, et qui deviendra son nom d’usage.
Puis on l’appellera maman qui est son autre nom usage, puis Mami qui est son nom de présage.
Elle le retrouvera et le gardera à jamais sur une tonne de marbre à faire pâlir une salle de bain, qu’on lui posera sur le ventre à perpétuité des fois qu’il veuille se sauver et oser vouloir se perpétuer.
Heureusement, les moeurs qui de sont pas qu’une Police donnent de nouvelles assurances.
L’usage veut que les dames accolent le plus souvent à leur nom de naissance leur nom d’usage, parfois juste un nom d’emprunt compte tenu de la durée des unions, conférant à moins un faux air de noblesse, au pire un patronyme de doctoresse à rendre toute verte une avocate.
Les enfants quant à eux, porteront le plus souvent le nom de leur père.
Bien que ce ne soit ni la Loi ni l’usage, mais comme c’est le premier déclarant qui transmet son patronyme, c’est parfois compliqué de coiffer Monsieur au poteau à l’Etat civil quand on est collée à une bouée. Les civils n’y connaissent rien du reste de l'état d’avoir vécu cette bataille.
Joli prénom du reste que Tomy, même accolé au nom d’Episio.
Et puis Les Dural ont un fils mais il n’a hélas pas vécu assez longtemps.
Quant à l’origine du Nom d’une Pipe, expression créée au XVIIIe siècle par la Comédie pour ne plus offenser Dieu d’un juron clamant son Nom, on ne sait pas s’il s’agit d’un authentique patronyme ou d’un fait d’arme.
L'Alchimiste.