Chocolaterie from Father to Son & Daughter, ça c’est pour les Deux.
Magasins de Haguenau, Ribeauvillé et Reichstett ça c’est pour les 3.
Et le dernier, c’est pas une promenade !
Jugez plutôt, 300 m2 à vue de nez, le royaume du chocolat décliné sur un parcours en fer à cheval qui démarre par les sélections en vrac, se poursuit par les coffrets cadeaux et les barres chocolatées, au bout, une vraie idée : un bar à dégustation.
Puis les produits spéciaux pour finir, allant de la pâte à tartiner aux chocolats de terroirs, à la pâte d’amande et aux personnages de tradition.
Au passage, les guimauves au chocolats à régresser jusqu’à l’âge des caverne (en tapissant les murs de vos phalanges pour mieux en laisser la trace du vôtre).
En gros c’est comme chez Alice au pays des merveilles, vous démarrez à la carte pour finir avec un lapin. A en perdre la tête au passage devant telle profusion.
Des pièces d’exception sous cloche servent de décor onirique à ce parcours à la Willy Wonka, mais sans les Oompas Loompas, resté dans l’atelier d’Haguenau (que votre serviteur a visité lors d’une cérémonie de remise de la médaille de Chevalier de l’Ordre du Mérite à Martine Stoffel-Casterot, qui elle, n’était pas en chocolat).
L’autre vraie bonne idée, c’est la consigne à chocolat, pour conserver à température idéale vos achats le temps de faire vos courses dans la promenade ou pour ne pas leur faire la fête en deux coups de cuiller à pot, en attendant Boule et Bill sur l’air de jeu situé devant la boutique.
50 ans les mains dedans, ça forge une culture d’artisan,
à savoir un soucis de qualité dès le départ (Maître Chocolatier), un soin du détail (des techniques de cristallisation nécessitant savoir faire de précision qui échappe aux industriels), le travail à la main.
On peut grossir sans bouffir. Rester proche du client, le surprendre, et l’accompagner dans les moments de la vie, et là ou il s’installe.
C’est tout l’esprit de cette confiserie venue en France à l’occasion du mariage de Louis XIII et de l’Infante d’Autriche voici 400 ans, mais née dans la Mésoamérique voici 4000 ans, et qui a eu le bon goût de se démocratiser.
Les mayas l’utilisaient d’ailleurs avec du piment ; moi-même le cuisine salé, comme le Poulet Mollé dont voici la recette. Un régal.
On ne fera jamais de faute de goût à offrir un chocolat.
Sauf à torturer un diabétique, sort qu’on préfère réserver aux enfants, ces Kinders sans surprise.
En parlant d’enfants, ce sont Martine et Laurent Stoffel qui sont désormais au four et au moulin. Moulin, justement ou l’histoire a commencé. Celui d’Haguenau, fief de l’entreprise familiale, ou se situe toujours l’atelier (et les Oompas Loompas).
On note la démarche d’éco responsabilité de l’entreprise, par ailleurs engagée dans une démarche solidaire en faveur des planteurs camerounais. Si en plus il y a la galette en plus de la fève…
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