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(RE)POST

 

D163, la Tournée du corps qui dit non.

Photo du rédacteur: Patrice SnoeckPatrice Snoeck

Transmutatis, l'alchimiste sur le chemin du fer. (lire ici le post d'intro)


Elle porte le nom d’une départementale de la Vienne bien qu’elle mène en Suisse.

Deux fois a Bâle depuis Strasbourg, ce qui n’en fait pas pour autant une tournée à deux balles.

C’est la tournée du corps qui dit non. Prise de service à 4H55 en habit, donc 3H30 à poil.

Un réveil qui débarque en plein sommeil paradoxal, le seul moment ou on se souvient de ses rêves, comme pour mieux les briser. Un paradoxe que relèvent deux chats jetlagés, habitués désormais à manger et vomir comme ils dorment, c’est à dire à toute heure du jour et parfois un peu de la nuit.

Le paradoxe, c’est aussi se mettre entrain pour en rejoindre un, et quitter sa coquille pour aller rouler un Corail.

Le corps, cette forteresse qui pour une fois rechigne à se laisser prendre, à pas d’heure et au pas de course, rétorque que rien n’y entrera ni n’en sortira avant deux bonnes heures.

Un petit déjeuner qui se bâcle, et un transit qui se débâcle. On en a oublié la fibre, pas besoin de t’allumer la télé.

On se garni vite fait une Mauricette d’une tranche de parme, ce jambon qui a aussi vu du pays.

Ce bretzel au régime sans sel qu’on appelle parfois une Malicette, non pas pour cette tranche qu’elle s’est payée, mais pour la mauvaise blague qu’elle te fera plus tard, en descendant en varappe dans l’oesophage comme pour étouffer son Chrétien trop matinal qui n’est pas d'avantage passé aux vêpres qu’aux toilettes, et conséquemment sera étouffé deux fois plus vite.

On la mangera discrètement le petit doigt en l’air comme pour l’embourgeoiser, mais aussi pour la toucher au minimum, vu que la micro cabine du personnel de bord dans la voiture de tête a de vague allure d’une cabine de peep-show d’un véhicule de queue.

L’heure du service sonne le glas du drame existentiel. Départ voie numéro 6, et l'on se surprend à chercher un bouton 6 dans l’ascenseur avant de reprendre ses esprits, remonter son train qui fait 255 mètres à la fraîche, le temps d’un ultime check up histoire qu’un des deux au moins ait vive allure.

Un coup de sifflet plus tard, le corps a fini par dire oui.

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À PROPOS

L'Alchimiste...
est dans ton train

 

Un pro de la communication basé à Strasbourg qui fait un tour de l'autre côté du miroir.

 

©LALCHIMISTE_2024

 

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